Sicky666
Apollon, qui pleurait le trepas d'Hyacinthe,
Ne voulait pas ceder la victoire a la mort.
Il fallait que son ame, adepte de l'essor,
Trouvat pour la beaute une alchemie plus sainte.
Donc de sa main celeste il epuise, il ereinte
Les dons les plus subtils de la divine Flore.
Leurs corps brises souspirent une exhalaison d'or
Dont il nous recueillait la goutte de--l'Absinthe!
Aux cavernes blotties, aux palis petillants,
Par un, par deux, buvez ce breuvage d'aimant!
Car c'est un sortilege, un propos de dictame,
Ce vin d'opale pale avortit la misere,
Ouvre de la beaute l'intime sanctuaire
--Ensorcelle mon coeur, extasie mort ame!
Ne voulait pas ceder la victoire a la mort.
Il fallait que son ame, adepte de l'essor,
Trouvat pour la beaute une alchemie plus sainte.
Donc de sa main celeste il epuise, il ereinte
Les dons les plus subtils de la divine Flore.
Leurs corps brises souspirent une exhalaison d'or
Dont il nous recueillait la goutte de--l'Absinthe!
Aux cavernes blotties, aux palis petillants,
Par un, par deux, buvez ce breuvage d'aimant!
Car c'est un sortilege, un propos de dictame,
Ce vin d'opale pale avortit la misere,
Ouvre de la beaute l'intime sanctuaire
--Ensorcelle mon coeur, extasie mort ame!